C'est officiellement parti. Après la fin du mercato et de la trêve internationale, les effectifs des clubs de Ligue 1 sont désormais au complet. L'occasion pour la rédaction de Coup d'œil de faire ses prédictions sur la saison 2025-2026.
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Nos prédictions sur les équipes
Le PSG
Comme depuis presque 15 ans, Paris domine largement le championnat. Cela ne devrait pas s’arrêter : Paris n’a jamais été aussi fort qu’il ne l’est maintenant. Cinq trophées la saison dernière, dont une incroyable Ligue des champions. Aucun autre club français ne peut rivaliser avec cet armada, et il y a de fortes chances qu’il tente tout pour terminer la saison invaincu.
Le PSG
Sans surprise, et pour la quatrième année consécutive, le PSG va garder son trône. On voit mal le tenant du titre de la Ligue des champions passer autant à côté de sa saison en Ligue 1. Lui qui n’a perdu qu’un seul titulaire durant la période de mercato, en la personne de Donnarumma, solidement remplacé par Chevalier et épaulé par Zabarnyi, venu préparer la succession d’un Marquinhos encore dans la fleur de l’âge. Le reste fera solidement l’affaire, comme il l’a fait durant la saison précédente.
Marseille et Monaco
Déjà sur le podium la saison dernière, il y a fort à parier que Marseille et Monaco reproduiront le schéma de l’année dernière. Respectivement deuxième et troisième budgets de Ligue 1, ils ont pourtant réalisé deux mercatos bien différents.
L’OM a beaucoup recruté, notamment en fin de mercato, signant par exemple Pierre-Emerick Aubameyang et Benjamin Pavard, ou bien le champion d’Europe 2021 Emerson.
L’ASM, de son côté, a surtout vendu, se séparant de sa colonne vertébrale avec Embolo, Ben Seghir et Singo, et privilégiant des joueurs d'expérience comme le gardien finlandais Hradecky, ou le champion du monde Paul Pogba, pas encore suffisamment en jambes pour rejouer.
Néanmoins, la qualité de leurs cadres, que sont Greenwood ou Rulli pour l’OM, et Akliouche et Golovin pour l’ASM, devrait largement les empêcher de jouer une autre coupe d'Europe que la Ligue des Champions.
Marseille et Monaco
Et on voit mal comment Marseille et Monaco – dans cet ordre – pourraient venir titiller l’un des meilleurs PSG de l’histoire. Eux, en revanche, n’ont pas beaucoup de convictions.
Marseille, qui faisait figure de locomotive, se retrouve fragilisé après le mercato et l’affaire Rabiot. Un mercato placé sous le signe de la stabilité, enfin presque. Quinze recrues sont à signaler côté Olympien, avec ce qui semble être de bonnes idées comme le prêt de Pavard ou le retour d’Aubameyang, déjà en forme. Mais avec aussi beaucoup d’interrogations. Quid de Paixao, recruté pour 30 M€ ? Mais cela semble suffisant, avec la qualité de Greenwood, Højbjerg, de Rulli et d’Aubameyang pour finir deuxième.
Et ce, devant l’AS Monaco, qui, au contraire de Marseille, s’est (trop) peu renforcé avec seulement la venue de quatre joueurs dans la fleur de l’âge : Fati, Pogba, Hradecky et Dier, tout en perdant deux joueurs importants de son effectif l’an dernier : Ben Seghir et Singo. Mais une colonne vertébrale solide est toujours là, composée de Vanderson, Caio Henrique, Camara, Zakaria, Akliouche et Biereth. Le tout aidé par la « résurrection » ou l’éclosion espérée de certains joueurs comme Balogun, Mawissa, Teze ou encore Minamino.
Lille, Lyon, Strasbourg, Lens
Lille a réalisé l’un des mercatos les plus curieux. Après avoir perdu leurs deux meilleurs joueurs, Jonathan David et Lucas Chevalier, le club a renforcé tous ses secteurs, en dépensant moins de 40 millions d’euros au total. Leur bon début de saison récompense certainement ces choix. Leur effectif séduisant semble parfaitement fonctionner ensemble, et la quatrième place sera la leur.
Lyon, qui retrouve l’Europa League, a également recruté malin avec des joueurs peu connus des suiveurs. Et ils réalisent un superbe début de saison, quelques mois après avoir failli descendre en Ligue 2. Ils ont le moyen d’être de nouveau européens, ce qui serait un beau cadeau pour le public lyonnais. Ils vont même terminer aux portes de la LDC pour un classement porteur de gros espoirs pour la suite.
Seul représentant français en Conference League, Strasbourg a réalisé un mercato XXL, presque jamais vu pour un club habitué généralement au milieu de tableau. Bien aidés par les financements de Chelsea, dont les propriétaires détiennent également le RCSA, les Alsaciens ont dépensé 118 M d’euros pour recruter une vingtaine de joueurs, dont certains ont sûrement vocation à rejoindre la maison mère londonienne dans les années à venir. Ce qui fait de Strasbourg une équipe extrêmement jeune et talentueuse. Et si le non moins talentueux coach Liam Rosenior arrive à faire fonctionner cet effectif très (peut-être trop) rempli, l’Europe sera largement à leur disposition. Ils termineront 6ᵉ et joueront l’Europa League.
Lens, désormais entraîné par Pierre Sage, ne connaîtra pas l’Europe cette saison, et mise sur une nouvelle génération de jeunes Sang et Or pour leur permettre d’y retourner, ainsi que sur l’arrivée de joueurs confirmés, tel que le champion du monde Florian Thauvin. Avec un public comme le leur, si Bollaert se met à flamber, alors le RC Lens retrouvera les sommets. Avec leur septième place, et la victoire de Paris en Coupe de France, c’est l’Europe qui leur ouvre les portes.
Strasbourg, Lyon, Rennes
L'insouciance de la jeunesse et la joie de la multipropriété. À Strasbourg, comparé à d’autres clubs, ce cocktail s’annonce explosif et appétissant. Cet alliage permettra au club satellite de Chelsea d’aller chercher sa première qualification en Ligue des champions. Une performance historique permise par un gros mercato, avec notre chouchou Barco, et la fougue de sa jeunesse, voulant à tout prix se montrer pour aller jouer les premiers rôles en Premier League. À cela s’ajoute une non-exigence médiatique, pour qui continuer à être européen suffirait amplement. Mais cette jeunesse et cette multipropriété empêcheront de viser plus haut, comme au mercato d’hiver où Chelsea viendra te piquer le meilleur joueur de ton début de saison et te vendre l’un de tes leaders. Et cette jeunesse, elle, s’avérera encore trop douce pour aller gagner contre le top 3.
Lyon aurait pu et dû être plus haut, mais une fin de mercato ratée amenuise les chances de voir le club dans le big 4. Sans véritable numéro 9 avant le mercato d’hiver, et avec un effectif trop limité – surtout offensivement – pour jouer plusieurs compétitions, le club lâchera trop de points pour espérer mieux. Mais la qualité du recrutement intelligent et de ses leaders suffira amplement pour s’assurer la cinquième place et un retour en Europa League.
Eux, cela fait deux saisons qu’ils n’ont pas vu le moindre match européen en milieu de semaine, mais Rennes retrouvera la Coupe d’Europe pour l’année 2026/2027. Avec au moins un leader par ligne – Samba et Jacquet pour la défense, Rongier pour le milieu et Lepaul pour l’attaque –, le club breton surfera sur un mercato plutôt réussi et un Beye qui gagne enfin des gros matchs pour s’offrir la 6ᵉ place. Mais sa défense trop fragile l'empêchera de viser plus haut.
Angers, Metz et Lorient
Après un mercato très compliqué, il y a fort à parier qu'Angers fera partie des relégués. Le SCO a vécu un été mouvementé, avec un passage devant la DNCG, qui les a finalement autorisé à jouer en Ligue 1 mais avec un encadrement de ses budgets. Côté mercato, il fut très compliqué, avec la vente de ses meilleurs joueurs de la saison passée et presque aucune arrivée. Le SCO va devoir compter sur ses jeunes cette saison, mais l’effectif semble trop faible pour espérer le maintien. Ils vont malheureusement terminer lanterne rouge en fin de saison.
Parmi les autres candidats à la descente, il va certainement falloir regarder du côté des promus. Avec leur budget entre 15 et 20 fois inférieur à celui du PSG, Lorient et Metz, habitués à faire l'ascenseur entre les deux premières divisions, devraient faire partie de ce trio de fin. Avec leur budget limité, les deux clubs ont peu recruté et ont dû recruter des joueurs sans références à ce niveau. La saison risque d’être longue pour ces trois équipes. Ils termineront respectivement 16ᵉ et 17ᵉ, et Lorient perdra le barrage et descendra en Ligue 2.
Metz, Angers et Lorient
La liste des prétendants à la descente en Ligue 2 est assez longue. Les promus, bien évidemment, en la personne de Metz, Lorient et le PFC. Ceux qui ne sont pas passés loin l’année dernière : Le Havre, Angers et Nantes. Et ceux qui inquiètent en raison d’un mercato insuffisant et de gros départs : Brest, Auxerre, Toulouse. Neuf prétendants pour trois places.
À ce jeu-là, les promus font figure de favoris à la relégation, Metz en premier. La faute à un effectif trop faible, surtout en défense, malgré un Fischer prometteur. Et une expertise sans précédent pour faire l’ascenseur. À tel point que tu arrives à perdre un match fou et inquiétant face au Paris FC, un concurrent au maintien. Résultat : après cinq journées, le bilan est catastrophique. Seulement un point pris, et ce malgré deux confrontations directes avec ses concurrents. Sauf qu’on le sait désormais dans une Ligue 1 à 18 : les points coûtent très cher dès le début.
Angers, eux, ont un peu plus de certitudes. Mais la perte de Lepaul et ses 15 buts potentiels va faire mal à l’équipe angevine, qui ne semble avoir ni les armes financières ni la tactique pour jouer un football attrayant et pour gagner de précieux points.
À la différence de Lorient, qui finira barragiste à la faveur d’un mercato d’hiver réussi que seule la multipropriété est capable d'offrir. Mais cela ne sera pas suffisant pour rattraper ton retard et viser plus haut, surtout au niveau de la différence de buts, où ta défense aura pris l’eau toute la première partie de saison, comme contre Lille. De l’autre côté du terrain, tu ne sembles pas avoir les armes pour faire des différences et marquer assurément plus d’une dizaine de buts.
Nantes
En difficulté depuis de nombreuses années, avec 22 entraîneurs différents en 20 ans, et toujours entre les mains de la famille Kita, malgré la pression des supporters, le FC Nantes a mis les petits plats dans les grands pour espérer retrouver le top 8, non atteint depuis 2017. Pour cela, le club a misé sur un entraîneur portugais, Luis Castro. Il a réalisé une incroyable saison avec Dunkerque la saison dernière, pour sa deuxième expérience à la tête d’un club pro. Le mercato aussi est satisfaisant : Nantes a conservé son meilleur buteur Mathis Abline, malgré de très grosses offres en provenance d’Angleterre et de France, et a très bien vendu des joueurs qui étaient moins indispensables, comme Zézé, qui a rapporté 20 M à son club formateur. Ils ont recruté intelligemment dans le secteur défensif notamment, se renforçant avec les arrivées de Awaziem et Mwanga et en comptant beaucoup sur Lepenant dans ce secteur. Malgré un début de saison difficile, le FC Nantes devrait être l'une des belles surprises de la saison, et ils accrocheront le top 9 avec brio.
Nantes
La vraie équipe surprise de la saison restera Strasbourg, comme précédemment évoqué. Nantes déjouera aussi les attentes avec un solide top 9. Et ce, malgré la perte de Moses Simon (parti au Paris FC) et de Nicolas Pallois (Reims), deux de tes lieutenants l’année dernière.
Mais le plus gros recrutement de ton mercato restera le non-départ de Mathis Abline. Le jeune attaquant franchira cette saison la barre des dix buts en Ligue 1. Il sera accompagné par le problématique Mostafa Mohamed.
Un duo qui marquera sa vingtaine de buts, bien aidé par les offrandes d’un solide milieu avec notamment les jeunes Leroux et Benhattab, l’expérimenté Francis Coquelin, Johann Lepenant et la très bonne recrue Junior Mwanga.
Derrière, le jeune Tati va être la révélation de la saison, bien aidé par l’apport d’expérience que sont Cozza et Lopes.
À cela s’ajoute le recrutement d’un Luis Castro, coach avec un projet de jeu plus que séduisant à Dunkerque, qui saura tirer parti de cette jeunesse et de ces talents.
Nice
À l’inverse, s’il y a bien un club qui semble démarrer la saison sans certitudes et en grande difficulté en interne, c’est bien l’OGC Nice. Depuis le rachat de Manchester United par son propriétaire, INEOS, le club semble avoir été délaissé, avec peu d’investissements. Une partie des supporters a même déposé une pétition cet été pour demander le départ du groupe anglais de la tête du club. Le président historique depuis 15 ans, Jean-Pierre Rivère, est parti cet été, et Nice semble être au début d'une nouvelle ère. Côté mercato, celui-ci est très osé, le club ayant plébiscité de jeunes joueurs, certains provenant de clubs scandinaves. Mais Nice a perdu ses meilleurs titulaires, son gardien Marcin Bulka et son meilleur buteur Evann Guessand notamment, et ceux-ci n’ont clairement pas été remplacés. L’élimination en barrages de Ligue des champions cet été n'a pas non plus aidé à la morosité ambiante du club. Franck Haise, le coach, a prolongé son contrat récemment, mais nul doute que ça ne suffira pas. Il ne va pas falloir compter sur les Niçois cette saison, qui termineront à une décevante 11ᵉ place.
Nice
Que dire sur Nice ? À part que son entraîneur, Franck Haise, vient de prolonger jusqu’en 2029. Ce qui constitue la seule bonne nouvelle du début de saison. Avant cette annonce, nombreux étaient ceux qui voyaient le coach partir de son plein gré ou être licencié. Et à raison. Dans la lancée de sa double confrontation perdue contre Benfica, le début de saison est catastrophique pour les Aiglons : deux victoires en cinq matchs, dont trois à domicile. Le reste : deux défaites lamentables contre Toulouse et Le Havre, deux candidats au maintien. Le tout sans aucune certitude, ni sur ta tactique, ni sur tes joueurs. Les joueurs, justement, tu en as perdu au mercato : Todibo, Guessand, Bulka, Laborde, Rosario. Autant de joueurs qui t’ont permis de finir à la 4ᵉ place l’année dernière. D’autres sont blessés, comme Abdi, Abdelmomen ou encore Ndiayishime. Et le reste manque d’investissement sur le terrain, comme l’a mentionné Franck Haise après la défaite au Havre. Tout cela a l’odeur d’une saison pourrie, plongeant Nice en dehors du top 10.
Stéphane Le Mignan
Déjà en difficulté cette saison et parmi les favoris à la descente, le FC Metz va connaître une année compliquée. L’inexpérience de son coach, Stéphane Le Mignan, à ce niveau ne devrait pas les aider. Bien qu’on apprécie toujours ces nouveaux profils en Ligue 1, il y a fort à parier que le club lorrain fera appel à un entraîneur disposant de références en matière de maintien. Le Mignan devrait quitter le club en cours de saison, devenant ainsi le premier coach à le faire.
Olivier Pantaloni
L’heureux élu se nomme Olivier Pantaloni. L’entraîneur de 58 ans du promu, le FC Lorient, fera les frais d’un effectif trop faible, avec peu de recrues au niveau Ligue 1, associé à un mauvais début de saison — déjà entamé — et à un calendrier défavorable. Le club breton affrontera dans les prochaines semaines : Monaco, le Paris FC, Brest, Angers et le PSG fin octobre. Cet enchaînement — avec 0 point pris sur 15 possibles — causera le départ de Pantaloni, remercié par ses dirigeants le plus tôt possible afin de préparer au mieux un mercato d’hiver crucial pour la survie du club en Ligue 1.
Nos prédictions sur les joueurs
Ousmane Dembélé
Cette Ligue 1 2025-2026 se dirige donc vers une domination complète du PSG. De cette domination découleront des buts, beaucoup de buts. Et il faudra des joueurs pour les marquer. Malgré sa récente blessure, il y a peu de doutes sur le fait qu’Ousmane Dembélé sera le meilleur buteur, comme la saison dernière. Il a montré un niveau incroyable et, malgré le nombre ahurissant de matchs disputés l’an passé, il continuera à surfer sur cette dynamique.
Bradley Barcola
Sans les blessures de Doué et de Dembélé, Barcola aurait été le meilleur passeur. Mais la saison de confirmation, celle de l’explosion de l’ancien Lyonnais, passera finalement par les buts, lui qui sera souvent titulaire dans un calendrier encore dantesque pour le PSG.
Khvicha Kvaratskhelia
Et pour l’aider à marquer autant de buts, il faut un joueur capable de distiller les plus belles passes décisives. Dans ce domaine, c’est à Khvicha Kvaratskhelia qu’il faut penser. Arrivé l’hiver dernier, il a été le chaînon manquant qui a permis au PSG d’être aussi fort, et à Ousmane Dembélé de révéler enfin tout son potentiel offensif. Les choses devraient être les mêmes cette saison, et “Kvaradona” sera donc le meilleur passeur de Ligue 1.
Mason Greenwood
Il est déjà à trois passes décisives et n’est pas près de s’arrêter : Mason Greenwood sera élu meilleur passeur à la fin de la saison. Contrairement à l’année dernière, où il avait davantage endossé le rôle de buteur que de passeur, cette année il régalera ses coéquipiers de ses offrandes, qui finiront au fond des filets tant on connaît la qualité de buteurs d’Aubameyang et de Gouiri, entre autres.
Benjamin Pavard
Cet été, 329 joueurs ont rejoint la Ligue 1 (en prenant en compte les promotions internes et les retours de prêts). Certains d'entre eux réaliseront une incroyable saison, combleront les faiblesses de leur équipe et seront la clé de leur réussite. Parmi ces joueurs, nul doute que Benjamin Pavard en fera partie. Arrivé lors du dernier jour du mercato, en prêt en provenance de l’Inter Milan, le défenseur français, champion du monde et récent finaliste de la Ligue des champions, sera assurément la pièce manquante de la défense marseillaise, qui s’est largement renforcée cet été. Plus que cela, il est un leader, déjà capitaine avec les Bleus, et remplacera parfaitement Adrien Rabiot à ce rôle. À Marseille, il sera la star d’une équipe de grands joueurs, et nul doute qu’il réalisera une excellente saison dans un championnat à sa hauteur.
Hamza Igamane
Les joueurs de Football Manager et les fans du championnat écossais le connaissent déjà : Igamane va traumatiser les défenses de Ligue 1. Sans être nécessairement décisif dans les statistiques — il franchira tout de même la barre des dix buts —, c’est surtout dans le jeu, avec sa vitesse et sa capacité de percussion, qu’Igamane marquera les esprits, devenant rapidement titulaire à la place de Giroud, devenu supersub. À tel point que le Marocain vivra ses premières sélections à la CAN et surfera sur la belle performance du Maroc durant la compétition pour bien finir sa saison.
Isak Jansson
De l’autre côté, certaines arrivées de cet été sont d’ores et déjà contestables, tant sur le montant du transfert que sur le niveau immédiat du joueur. Et Isak Jansson, qui a signé à l’OGC Nice, semble malheureusement remplir ces critères. Auteur d’une relativement bonne saison en première division autrichienne, il a rejoint le sud de la France pour 10 millions d’euros, soit presque trois fois sa valeur marchande. Encore jeune, le joueur de 23 ans s’est déjà beaucoup blessé dans sa carrière. Il arrive dans un club au contexte particulier, avec une infirmerie déjà remplie et un besoin de performances offensives immédiates. C’est assurément un peu tôt pour lui, et attention à ne pas être un flop complet.
Paul Pogba
Majecki, Jansson, Satriano, Tousart, Embolo : voici une liste de recrues qui vont échouer cette année en Ligue 1. Mais le plus gros échec restera celui de Pogba à l’AS Monaco. Certes, l’AS Monaco finira troisième de Ligue 1, mais sans briller. La Pioche, en mauvaise forme, ne sera pas au niveau — sauf usage à nouveau de produits dopants, bien évidemment — attendu par la sphère médiatique et les suiveurs de la Farmers League. Il sera simplement remplaçant, et de loin, laissant sa place au duo Camara–Zakaria au milieu, et au quatuor Embolo–Biereth–Akliouche–Minamino devant.
Nos prédictions libres
Barco superstar du championnat
Valentin Barco réalisera une énorme saison et deviendra la plus grosse vente de l’histoire du Racing Club de Strasbourg.
Une défense rennaise en carton
La défense rennaise recevra le plus de cartons rouges de la saison
Des entraîneurs, en veux-tu, en voila
Au moins cinq entraîneurs vont partir avant la fin de la saison.
Des surprises dans la lutte pour le maintien
Brest et Toulouse se battront jusqu’à l’avant-dernière journée pour assurer leur maintien.
Un Paris FC dans la douleur
Le Paris FC va galérer en première partie de saison, puis recruter massivement lors du mercato hivernal pour finalement assurer son maintien assez facilement.
Pas de Conférence Ligue pour le 7ᵉ
Lille n’ira pas en Conférence Ligue, la faute à Paris qui ne remportera pas la Coupe de France